From 493f2dffc1e4e05d6f52297e465788a64313fc3f Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: Arnold Levy Date: Tue, 11 May 2021 22:20:05 +0000 Subject: [PATCH] =?UTF-8?q?docs:=20update=20R=C3=A9seaux/Tor?= MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8 Content-Transfer-Encoding: 8bit --- Réseaux/Tor.html | 6 +++--- 1 file changed, 3 insertions(+), 3 deletions(-) diff --git a/Réseaux/Tor.html b/Réseaux/Tor.html index 2288581..a41f68d 100644 --- a/Réseaux/Tor.html +++ b/Réseaux/Tor.html @@ -2,7 +2,7 @@ title: Tor : opérer un middle relay description: Opérez un noeud Tor sous Debian published: false -date: 2021-05-11T22:19:27.191Z +date: 2021-05-11T22:20:03.947Z tags: linux, tor, réseau editor: ckeditor dateCreated: 2021-05-11T19:26:41.152Z @@ -17,8 +17,8 @@ dateCreated: 2021-05-11T19:26:41.152Z

I. Opérer un nœud Tor

Comme vous l’avez lu dans la documentation, lorsque vous vous contenez à Tor, une « route » est créée à l’intérieur du réseau. Les paquets sortant de votre poste sont chiffrés par trois fois (donc réencapsulés trois fois en AES localement) et à chaque nouveau « bond » (« hops » en anglais / dans le jargon) une couche de chiffrement est retirée du paquet puis ce dernier est passé au nœud suivant. Une fois arrivé à destination, la dernière couche est retirée afin que le host à qui vous vouliez communiquer au final puisse lire l’information en clair. Cette route n’est pas définitive et en fonction de votre configuration dans /etc/tor/torrc elle sera plus oui moins éphémère (dans le temps). Une fois expirée, une nouvelle route sera créée par le client et ainsi de suite. Laissez les réglages par défaut à ce sujet à moins que vous n’expérimentiez la modularité des fonctions de Tor ou que vous ayez une très bonne raison de mettre en danger votre anonymat.

Il existe plusieurs types de relais et les héberger est plus ou moins dangereux pour l’opérateur (donc vous). Je vous déconseille plus que vivement d’héberger un nœud de sortie à moins que vous ne souhaitiez très fort que la police sonne à votre porte dans les heures à venir. De multiples opérateurs dans des pays pourtant libres et civilisés on eu de très gros problèmes légaux. Vous êtes prévenus.

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Un relais intermédiaire (middle relay) se charge de recevoir un paquet d’un côté à l’intérieur de Tor. Ce paquet est chiffré. Il retire une couche de chiffrement et le renvoie au prochain maillon de la chaîne de l’autre côté. Le paquet n’est pas totalement déchiffré ce qui veut dire qu’entant qu’opérateur d’un nœud à ce niveau vous ne pouvez pas lire l’information qu’il contient. Ce type de nœud est plutôt simple à maintenir et pas très dangereux puisque votre relai est caché à l’intérieur de Tor, rien ne sort sur Internet. La localisation géographique de votre relai n’est jamais divulgée et votre identité non plus.

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Avec le temps, votre relai va se voir confier de plus en plus de trafic à mesure que sa stabilité et sa fiabilité seront jugées « aptes » par l’algorythme du réseau. Si votre relai est robuste il se verra certainement attribuer le rôle « d’entry guard » (ou simplement « guard ») ce qui est une consécration puisque le rôle des guards est primordial pour la sécurité des utilisateurs de Tor et le fonctionnement du réseau.

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Un relais intermédiaire (middle relay) se charge de recevoir un paquet d’un côté à l’intérieur de Tor. Ce paquet est chiffré. Il retire une couche de chiffrement et le renvoie au prochain maillon de la chaîne de l’autre côté. Le paquet n’est pas totalement déchiffré ce qui veut dire qu’entant qu’opérateur d’un nœud à ce niveau vous ne pouvez pas lire l’information qu’il contient. Ce type de nœud est plutôt simple à maintenir et pas très dangereux puisque votre relai est caché à l’intérieur de Tor, rien ne sort sur Internet. La localisation géographique de votre relai n’est jamais divulguée et votre identité non plus.

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Avec le temps, votre relai va se voir confier de plus en plus de trafic à mesure que sa stabilité et sa fiabilité seront jugées « aptes » par l’algorithme du réseau. Si votre relai est robuste il se verra certainement attribuer le rôle « d’entry guard » (ou simplement « guard ») ce qui est une consécration puisque le rôle des guards est primordial pour la sécurité des utilisateurs de Tor et le fonctionnement du réseau.



II. Création de la machine virtuelle


A. Préparation de la VM

C’est parti ! Comme souvent lorsqu’il s’agit de Tor, nous allons créer une machine virtuelle sur notre serveur. Je vous déconseille de faire fonctionner quoi que ce soit concernant Tor sur votre serveur en bare metal. Je préfère utiliser OpenBSD pour opérer des relais (principalement pour la possibilité de compiler Tor avec LibreSSL et pour le Secure Level 3) mais ce wiki est au sujet de Linux et surtout de Debian qui est un système plus que passable pour cet usage bien qu’un peu de hardening soit nécessaire à l’arrivée. Je n’ai pas utilisé Debian depuis 10 ans alors si vous voyez un truc choquant n’hésitez pas à le signaler.