From ec04bf8af33045f75a3551a53179d50f14f17b01 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: Arnold Levy Date: Tue, 11 May 2021 21:56:30 +0000 Subject: [PATCH] =?UTF-8?q?docs:=20update=20R=C3=A9seaux/Tor?= MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8 Content-Transfer-Encoding: 8bit --- Réseaux/Tor.html | 5 ++--- 1 file changed, 2 insertions(+), 3 deletions(-) diff --git a/Réseaux/Tor.html b/Réseaux/Tor.html index 0625c14..039ad4a 100644 --- a/Réseaux/Tor.html +++ b/Réseaux/Tor.html @@ -2,7 +2,7 @@ title: Tor : opérer un middle relay description: Opérez un noeud Tor sous Debian published: false -date: 2021-05-11T21:54:37.697Z +date: 2021-05-11T21:56:29.216Z tags: linux, tor, réseau editor: ckeditor dateCreated: 2021-05-11T19:26:41.152Z @@ -19,8 +19,7 @@ dateCreated: 2021-05-11T19:26:41.152Z

Il existe plusieurs types de relais et les héberger est plus ou moins dangereux pour l’opérateur (donc vous). Je vous déconseille plus que vivement d’héberger un nœud de sortie à moins que vous ne souhaitiez très fort que la police sonne à votre porte dans les heures à venir. De multiples opérateurs dans des pays pourtant libres et civilisés on eu de très gros problèmes légaux. Vous êtes prévenus.

Un relais intermédiaire (middle relay) se charge de recevoir un paquet d’un côté à l’intérieur de Tor. Ce paquet est chiffré. Il retire une couche de chiffrement et le renvoie au prochain maillon de la chaîne de l’autre côté. Le paquet n’est pas totalement déchiffré ce qui veut dire qu’entant qu’opérateur d’un nœud à ce niveau vous ne pouvez pas lire l’information qu’il contient. Ce type de nœud est plutôt simple à maintenir et pas très dangereux puisque votre relai est caché à l’intérieur de Tor, rien ne sort sur Internet. La localisation géographique de votre relai n’est jamais divulgée et votre identité non plus.

Avec le temps, votre relai va se voir confier de plus en plus de trafic à mesure que sa stabilité et sa fiabilité seront jugées « aptes » par l’algorythme du réseau. Si votre relai est robuste il se verra certainement attribuer le rôle « d’entry guard » (ou simplement « guard ») ce qui est une consécration puisque le rôle des guards est primordial pour la sécurité des utilisateurs de Tor et le fonctionnement du réseau.

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II. Création de la machine virtuelle

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II. Création de la machine virtuelle

C’est parti ! Comme souvent lorsqu’il s’agit de Tor, nous allons créer une machine virtuelle sur notre serveur. Je vous déconseille de faire fonctionner quoi que ce soit concernant Tor sur votre serveur en bare metal. Je préfère utiliser OpenBSD pour opérer des relais (principalement pour la possibilité de compiler Tor avec LibreSSL et pour le Secure Level 3) mais ce wiki est au sujet de Linux et surtout de Debian qui est un système plus que passable pour cet usage bien qu’un peu de hardening soit nécessaire à l’arrivée. Je n’ai pas utilisé Debian depuis 10 ans alors si vous voyez un truc choquant n’hésitez pas à le signaler.

Pour créer la VM, quelques conseil sur les ressources :

HDD : 5Go
CPU : Entre 2 et 4 threads devraient suffire sur un CPU moderne équipé des instructions AES-NI, tout dépend de l’amour que vous voulez donner à votre relai. 
Mémoire : 512Mo si vous opérez moins de 40Mb en bnande passante, 1024Mo pour 40Mb et plus. Nous prendrons le soin de désactiver ls services inutiles… Debian n’est pas trop bloat on devrait s’en sortir pas mal.
Réseau : Une interface réseau virtuelle avec un driver moderne. Un faites un bridge avec une interface physique pour exposer votre VM à votre LAN. Bien qu’aucune redirection ne sera necessaire il est toujours confortable de pouvoir accéder à votre machine via OpenSSH.